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dimanche 19 août 2018

Jean-Jacques


ALORS REGARDE, REGARDE UN PEU, JE VAIS PAS ME TAIRE PARCE QUE T’AS MAL AUX YEUX La campagne de la SPCA sur la souffrance des êtres animaux d’élevage (https://ift.tt/2OM3tzW), lancée il y a quelques jours, a suscité de la controverse ainsi que des commentaires dont la pertinence laissait parfois à désirer, démontrant l’ignorance des personnes qui les ont formulés, en particulier un certain commentateur d’émission télévisée, ancien politicien reconverti. Il est important de réagir vite afin de corriger la censure et le dénigrement dont fait l'objet cette campagne de la vérité. Il faut absolument répondre à la censure de la STM et aux commentaires non pertinents de Mario Dumont sur cette campagne de la SPCA. Il faut montrer que, contrairement à ce que beaucoup prétendent (souvent sans même savoir), la souffrance (physique et psychologique) des êtres animaux exploités pour la consommation est très réelle et pas du tout exagérée par la campagne de la SPCA : https://ift.tt/2vVD7EA. Il ne s’agit pas du tout ici d’une campagne mensongère, d’une campagne de terreur ou encore d’une campagne de dénigrement d’une catégorie de personnes. Il s’agit simplement de décrire et de mettre en lumière une réalité bien réelle. Ce n’est pas parce que la description de cette réalité dérange qu’il s’agit automatiquement de dénigrement. Il est totalement exact de dire que les pratiques standards de l’industrie agroalimentaire qui génèrent la souffrance des êtres animaux exploités sont légales. Elles sont légales à cause du vide juridique de la loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal (loi BESA, https://ift.tt/2LbSCxi), vide créé par l’article 7, avec ses exemptions pour certains secteurs, dont l’industrie agroalimentaire. En réalité, ce n’est pas un "vide" au sens strict du terme, ce n'est pas une absence de disposition mais bien plutôt un retrait des dispositions qui existent dans les articles 5 et 6 et qui confèrent un certain niveau de protection aux êtres animaux. Il s’agit donc plus d’une omission volontaire et calculée (pour favoriser, entre autres, l’industrie agroalimentaire, qui disparaîtrait s’il n’y avait pas ces exemptions, ce qui est une bonne preuve qu’il y a bien de la souffrance animale dans cette industrie) que d’un oubli, de quelque chose auquel on n’aurait pas pensé initialement. Cette réalité dérange mais ce n’est pas pour cela qu’elle doit rester cachée. Il ne faut pas laisser passer cette censure sans réagir. C'est cette censure, et des commentaires du genre de ceux de Mario Dumont, qui sont mensongers, pas le message de la SPCA. Au moins, cette controverse aura-t-elle eu l'avantage de faire connaître la campagne de l’organisme de protection animale et de susciter des interventions, pas uniquement négatives et irréfléchies. La réaction de la STM fait contraste avec celle d'autres sociétés de transport dans d'autres grandes ville, qui ont accepté de placarder des affiches pour des campagnes de ce genre, des campagnes qui font mal aux yeux des personnes qui préfèrent rester dans le petit confort de leur ignorance ou de leur aveuglement volontaire. Devant ce déni systématique et savamment entretenu par l’industrie agroalimentaire, la réponse pourrait s’inspirer des paroles du chanteur Patrick Bruel : "Alors regarde, regarde un peu, je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux".

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