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dimanche 29 janvier 2017

Citoyen du Monde


Présentée comme « privée » avant d’être étalée sur son compte Twitter, la visite en Israël de Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, s’inscrit dans la tentative du parti de conquérir le vote des juifs français. Problème : la plupart des interlocuteurs rencontrés disent ignorer qui est précisément Nicolas Bay. Ce devait être un voyage « privé ». Le secrétaire général du Front national, Nicolas Bay, a passé quatre jours en Israël, du lundi 23 au jeudi 26 janvier. Une visite « délibérément tenue discrète, presque secrète », a dévoilé ce jeudi le journal Haaretz, qui en précise l’agenda : « Rencontrer des citoyens français vivant en Israël dans le but d’obtenir le soutien de la communauté juive française, et rencontrer des politiques israéliens ». Preuve que ce voyage n’était ni totalement privé, ni vraiment discret, celui qui est également député européen a lui-même publié une flopée de photos sur son compte Twitter pour illustrer ses différentes rencontres avec plusieurs personnalités israéliennes. Sur une de ces photos, Nicolas Bay s’affiche serrant la main à David Shayan, le chef des jeunes du Likoud, le parti du premier ministre Benjamin Netanyahou. « Ça me choque un peu, parce que le Front national et le Likoud ne partagent pas la même lignée politique », réagit un jeune Israélien francophone, proche du parti de Benjamin Netanyahou. Contacté par Mediapart, David Shayan semble gêné. Il refuse de dévoiler le contenu de son échange avec le secrétaire général du FN et préfère envoyer un communiqué par SMS, écrit en français. Il y assure que sa rencontre avec Nicolas Bay « s’est déroulée complètement par hasard et n’était pas prévue. » Il souligne par ailleurs que « le Likoud n’a ni l’intention ni l’envie de prendre part aux élections en France ». « Nous n’avançons pas masqués et tous les rendez-vous avaient été calés à l’avance », s’est défendu ce jeudi le député européen au micro de la chaîne francophone i24news, basée à Tel-Aviv. Un peu plus tôt, dans l’article publié par Haaretz, David Shayan avait pourtant affirmé qu’il ne savait pas que Nicolas Bay faisait partie du Front national avant de le rencontrer et que leur entretien « n’était pas officiel ». « Je ne boycotte jamais personne », avait-il quand même ajouté. Le journal israélien rappelle que le Front national est officiellement persona non grata auprès du gouvernement israélien, qui incite tous ses ministres et ses représentants officiels à éviter toute réunion avec des membres du parti de Marine Le Pen. Une politique partagée par la communauté juive française, ajoute le quotidien. À l’approche de l’élection présidentielle française, dans laquelle plusieurs sondages placent Marine Le Pen en tête, on ne peut toutefois exclure l’hypothèse que certains représentants du Likoud aient pu s’intéresser au Front national et avoir eu envie de tâter le terrain. Interrogées par Le Monde, d’autres personnalités rencontrées par Nicolas Bay, comme le directeur général adjoint du ministère de la santé, Arnon Afek, ou encore le colonel Eyal Furman, le commandant médical du commandement du front intérieur, ont fait savoir qu’elles ignoraient qui était le secrétaire général du FN avant de se retrouver face à lui. La photo d’une « rencontre conviviale » entre les deux hommes et Nicolas Bay a d’ailleurs été supprimée du compte Twitter du secrétaire général du FN dans la soirée de jeudi. Parallèlement, Europe 1 a dévoilé que le député européen avait rencontré en secret le ministre de la santé, Yaakov Litzman. L’entretien d’une demi-heure aurait été autorisé par le cabinet du premier ministre Benjamin Netanyahou, et aurait ainsi signifié un changement de ligne radicale de la part du gouvernement israélien à l’égard du Front national. Mais encore une fois, des sources officielles, citées par Le Monde, démentent cette interprétation. La rencontre aurait été « fortuite » et le ministre de la santé ne savait pas, lui non plus, qui était le secrétaire général du FN. Sur son compte Twitter, Nicolas Bay a également partagé jeudi soir des photos d’une visite au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem. Une visite « émouvante où [il a pu] se rappeler les mots [de Marine Le Pen] : “Les camps ont été le summum de la barbarie” », écrit-il. « S’il a changé de ligne politique, je m’en réjouis », commente Michel Thooris, président de l’Union des patriotes français juifs (UPFJ), un collectif informel lancé l’année dernière dans le but de rapprocher Marine Le Pen de l’électorat juif. Contacté par Mediapart, ce membre du comité central du Front national se dit « surpris » de la visite de Nicolas Bay en Israël. Il rappelle que le secrétaire général du FN est loin d’être considéré comme un ami d’Israël. « Ancien mégrétiste », rappelle Michel Thooris, « il s’est présenté aux législatives de 2002 avec, comme suppléant, le beau-frère de [Robert] Faurisson [René Schleiter – ndlr], qui est décrit comme une pièce essentielle dans la pensée négationniste en France. » « Tout ce que j’espère, c’est que Nicolas Bay prendra des positions politiques officielles en adéquation avec la ligne du Likoud, notamment sur la question du maintien des populations juives à Jérusalem-Est et en Judée-Samarie [Cisjordanie – ndlr] », ajoute Michel Thooris, qui ne cache pas sa proximité avec la ligne dure des nationalistes israéliens. « Pour l’instant, il se contente de s’afficher sur des photos et de faire fuiter sa rencontre avec ce jeune du Likoud dans la presse. On ne sait pas vraiment ce que ça veut dire. » « Lever des malentendus » Le déplacement de Nicolas Bay en Israël s’inscrit clairement dans l’effort déployé ces dernières années par le Front national pour faire sauter le verrou de l’antisémitisme et rompre avec les propos tenus par Jean-Marie Le Pen. Aujourd’hui en rupture avec son père, Marine Le Pen tente de se présenter comme le seul rempart capable de protéger la communauté juive contre l’islam radical. L’objectif est de « nouer ou renforcer des contacts dans un pays ami et peut-être aussi lever des incompréhensions ou des malentendus », a lui-même expliqué Nicolas Bay à Libération. L'opération est destinée à engranger des voix en vue de l’élection présidentielle. Selon une étude IFOP publiée en 2014, 13,5 % des électeurs se déclarant de confession juive affirment avoir voté pour Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2012, contre 4 % pour son père en 2007, soit une progression de plus de 9 points. Déjà en 2011, pendant la campagne présidentielle, Louis Aliot, le bras droit et conjoint de Marine Le Pen, s’était rendu deux jours en Israël, notamment dans deux colonies juives situées en Cisjordanie. Le voyage avait été organisé par Michel Thooris, alors conseiller police de Marine Le Pen. « On peut être contre les colonies et cette politique, et vouloir aller voir de quoi il retourne », avait fait valoir le vice-président du Front national. Officiellement, le parti d’extrême droite se dit favorable à une solution à deux États, avec la création d’un État « national arabe-palestinien laïque (musulman et chrétien) ». Michel Thooris aurait préféré que cette nouvelle visite soit effectuée par le député Gilbert Collard, qui s’est « abstenu lors du vote de la reconnaissance de l’État palestinien à l’Assemblée nationale ». « Je ne suis pas sûr que Nicolas Bay ait fait beaucoup de lobbying contre ce vote », lâche-t-il. « Un voyage politique plus officiel avec d’autres personnalités du Front national et du Rassemblement Bleu Marine est envisageable » dans les mois qui viennent, affirme le président de l’UPFJ, qui pourrait lui-même organiser l’événement. Après les couacs autour de la visite de Nicolas Bay, un déplacement en personne de Marine Le Pen reste, lui, tout à fait incertain.

samedi 28 janvier 2017

KARA KebɛkAnimalRightsAssociation


Sainsbury’s, la deuxième plus grande chaîne de supermarchés au Royaume-Uni, se tourne résolument vers les alternatives à la viande. / UK-based supermarket chain plans to take measures to persuade shoppers to eat less animal products. Cette petite révolution en faveur de la végétalisation de l’alimentation s’inscrit dans un programme ambitieux intitulé Our planet, our health (« notre planète, notre santé »). Ce projet est initié par un comité de chercheurs et de scientifiques indépendants au rôle consultatif, et également déterminés à agir et à proposer des solutions concrètes. A global shift towards a vegan diet is vital to save the world from the worst impacts of climate change, a UN report has stated English article: http://ift.tt/2jqL0sA

vendredi 27 janvier 2017

Joelle


Merci DE NOUS A PEYMEINADE 06 QQUES PERSONNES FONT VIVRE UN CALVAIRE AUX CHATS LIBRES DONT L ASSOCIATION GARFIELD ET SES AMIS S OCCUPE IL EST INTOLERABLE QUE L ON TUE MALTRAITE CES CHATS ET MENACE LES MEMBRES DE L ASSOCIATION CHAQUE JOUR DES CHATS MANQUENT ET IL. Y EST UN CLIMAT NAUSÉABOND. . MERCI DE SIGNER ET DE . PARTAGER http://ift.tt/2jx3f2Q

samedi 21 janvier 2017

La viande ne fait plus recette


Exit les protéines animales, le beurre et le fromage. Le prestigieux concours du Bocuse d'or a créé...

mercredi 18 janvier 2017

KARA KebɛkAnimalRightsAssociation


Un sondage de Projet Montréal / Prenez une minute pour y répondre Croyez-vous qu’un rodéo soit une activité pertinente pour souligner le 375e anniversaire de Montréal? Do you think a rodeo is an appropriate way of celebrating Montreal's anniversary? English link : http://ift.tt/2iTwCfE

mardi 17 janvier 2017

Monika


Voici ma pétition qui m'a pris 4 heures à faire 😄 merci de signer et partager 😄 oublier pas de confirmer votre signature dans vos courriels :)