Bienvenue! Le portail est en chantier mais beaucoup de nouveautés seront ajoutées au fil des jours. Bonne visite!

dimanche 16 novembre 2014

Pétition pour la fin des fermes de fourrure au Québec

Des milliers de Québécois reconnaissent que les animaux ne sont pas des choses et demandent qu’ils soient considérés comme des êtres sensibles dans le Code civil du Québec.

jeudi 13 novembre 2014

Un hiver éthique et sans souffrance



Eh oui l’hiver est à nos portes et qui dit hiver dit manteau botte tuque et tout le tralala! Mais c’est aussi le moment de penser à acheter éthique, c'est-à-dire sans fourrure sans plume d’oie et sans laine de mouton et oui oui c’est possible ma garde-robe en est la preuve. Quand on sait que fourrure laine et plumes sont issues de pratiques cruelles l’effort d’acheter des produits qui n’en contiennent pas peut faire une très grande différence pour des milliers d’animaux. Les conditions de vie et de mise à mort des animaux élevés pour leurs fourrures sont cruelles et inadmissibles et pour ce qui est des moutons élever pour la laine ils sont le plus souvent battus mutiler et affamer transporter par bateau puis mener à une mort cruelle dans des pays ne possédant aucune loi régissant l'abattage. Pour une majorité des plumes d’oie que l’on retrouve sur le marché provenant du marcher de la chine ce sont des élevages où l’on arrache à vif les plumes des oies une expérience traumatisante et douloureuse pour c’est animaux sur les quel on répétera plusieurs fois le processus au cours de leur vie . Pour plus d'informations sur ces types d’élevage je mets à votre disposition les liens suivant que vous pouvez accéder en cliquant sur le logo du site.

Fourrure


Fourrure TortureDepuis ses débuts en novembre 2004, Fourrure Torture, avec l’aide de nombreux militants et de groupes locaux francophones, informe aussi bien les élus afin de faire évoluer la législation que le public en diffusant des enquêtes menées dans les élevages à travers le monde, en organisant des stands d’information et des distributions de tracts, en menant des manifestations et happenings... Fourrure Torture a tissé de nombreuses relations avec les associations de défense des animaux à travers le monde et relaie ainsi régulièrement leurs investigations et campagnes.

 AFPA
The Association for the Protection of Fur-Bearing Animals (APFA) a la distinction d'être le groupe le plus ancien des groups pour la protection des animaux au Canada. Ce site est en anglais mais est remplis d'information.



Fini la fourrure : parce qu'il a besoin de sa fourrure, pas vous. La SPCA de Montréal, en partenariat avec l’Association pour la protection des animaux à fourrure (APFA) et les Cosmétiques LUSH, annonce le lancement de la toute nouvelle campagne Fini la fourrure, laquelle vise à sensibiliser le public au sort des animaux dans le commerce de la fourrure.



AGIRUne autre campagne d'information sur la fourrure en France. De l'information notamment sur l'élevage, le piégeage et les animaux martyrs. 



Laine, duvet/plumes

 Laissez la laine sur les moutons!Informations sur l'industrie de la laine et les moutons diffusé par PETA France. Une campagne à été lancé par le groupe.  Je vous invite à visiter le site. http://action.petafrance.com/ea-action/action?ea.client.id=45&ea.campaign.id=25003

Respect animal, denoncer la cruauteInformations sur le scandaleux commerce du duvet provenant de pratiques cruelles envers les animaux, diffusé par respect-animal.ca





Évidemment je m’attarderai un peu plus sur la fourrure et pour cause, au Québec, l’industrie de la fourrure se plaît à nous faire miroiter comme faisant partie de nos traditions et de notre culture le port de la fourrure mais en aucun cas la culture et les traditions ne sont des raisons pour justifier des pratiques cruelles auxquelles nous pourrions substituer des produits provenant de source éthique n’engendrant pas de souffrance. Et je citerai ici deux exemples simples pour m’expliquer premièrement l’excision qui est considéré comme culturel dans les pays où elle est pratiquée, pourtant ceci est une pratique absolument inacceptable qui devrait être abolie. Deuxième exemple les Aztèques qui par tradition sacrifiaient jusqu'à 60 personnes par jour pour le dieu du soleil et personne n’oserait aujourd'hui affirmer que c’est une pratique qui aurait dû se perpétuer sous prétexte d’être une tradition.


Ceci étant dit la majorité de la fourrure (85%) que l’on retrouve sur nos manteaux au Québec provient d’élevage de fourrures. Les victimes de ce commerce passent leur vie dans des endroits sordides aux conditions de vie difficile et où les conditions de salubrité et le bien-être biologique ne sont aucunement respectés : petite cage au plancher grillagé, minimum d’abris contre les intempéries, blessures fréquentes, maladie faisant des ravages. Fait intéressant, il n’y a aucune loi ou réglementation qui régit ou protège les animaux d’élevage et étrangement le renard qui est le cousin canidé du chien, qui lui bénéficie de protections, ne bénéficie d’aucune loi pour lui venir en aide provenant du gouvernement. Il est aussi faux de croire que les éleveurs de renard, vison, chinchillas ou lapin doivent fournir des conditions de vie optimales, des soins exemplaires et offrir de la nourriture de qualité pour obtenir de la belle fourrure car plus les conditions d’élevage sont rudes et difficiles pour ces animaux. Plus ils développent des fourrures épaisses, ce qui est recherché, et malgré les blessures nombreuses que peuvent avoir ces pauvres bêtes, un léger coup ciseau des couturiers suffit pour régler le tout. Et de toute façon en 2014 plus rien ne justifie le fait d’élever et de tuer des être sensibles pour leur fourrure, nous ne somme plus en 1750, notre survie n’en dépend plus, tuer pour la mode est injustifiable.

Les mises à mort dans ces enfer sont très diverses. Les électrocutions anales sont assez courantes. On utilise aussi les chambres à gaz mais pour les animaux plus résistants cela ne fait que les étourdir et souvent ils se réveillent quand on leur arrache la peau. Pour les visons on utilise des tenailles spéciales pour briser les vertèbres cervicales. Il y a aussi une multitude de poisons utilisés qui tuent plus ou moins efficacement et qui souvent prolonge l’agonie.

Un autre léger pourcentage de la fourrure provient du piégeage/trappage. Le premier problème relié au trappage est qu’il n’est pas sélectif et capture ce qui passe au-dessus de lui sans prendre peine de faire la différence entre ce qui doit ou ne doit pas être capturé. Il tue d’ailleurs des milliers de petites prises non désirées qui sont appelées déchet. Le deuxième problème pour les animaux piégés; si on tient pour compte que les trappeurs peuvent passer une semaine et plus sans vérifier leurs pièges, est que ces animaux peuvent rester des jours à souffrir avec les membres pris dans les mâchoires des trappes. Ils vont mêmes jusqu'à se gruger les pattes pour pouvoir s’échapper. Ils peuvent aussi mourir de froid ou dévorer par des prédateurs ou au bout de leurs sangs ou de faim ou achevés par le trappeur sans parler des pièges sous-marins ou les castors pris au piège peuvent agoniser pendant plus de 10 min avant de mourir noyés. Évidemment on veut vous faire voir le trappage comme une nécessité pour réguler nos forêts. C’est pourquoi je vous invite donc à prendre connaissance du site de l'APFA, (The association for protection of fur-bearings animals) une association qui fait la promotion d’une cohabitation respectueuse entre la faune et les humains. D'ailleurs leur projet pour réguler les barrages de castor est vraiment génial et fonctionnel comme quoi il est aujourd'hui possible de réguler la nature sans user violence envers les habitants de la forêt. Je reviendrais sur ce sujet dans un prochain post.

Pour ce qui est de la fourrure importée de Chine, un grand marché au Canada, elle se révèle souvent être de la fourrure de chat ou de chien car il est très difficile de différencier de la fourrure de renard ou de loup d’Asie avec celle des chats ou des chiens et la popularité de ces fourrures vient de leurs bas prix, tellement bas que certains acheteurs pensent avoir à faire à de la fausse fourrure. Une situation dont le gouvernement du Canada reconnaît l’existence mais y fait la sourde oreille et n’oblige en aucun cas la Chine et les compagnies qui achète à étiqueter ces produits comme étant de la fourrure de chat et chien, une situation qui maintient les acheteurs Canadiens dans l’ignorance.
  
Et maintenant la grande question, comment acheter éthique? Eh bien il faut se tourner vers les synthétiques et les fibres végétales. Je vous rassure ce n’est pas plus polluant que les matières provenant des produit issue d’animaux. Si on pense à toute la nourriture qu’il faut pour les nourrir, les déchets qu’ils génèrent et les produits chimiques utilisés pour traiter et transformer la matière brute particulièrement pour le tannage de la fourrure, un très grand pollueur qui utilise une grande gamme de substances chimiques dont le cyanure, on s’aperçoit vite que ces matières ne sont pas plus écologiques que les fibres synthétiques et de surplus beaucoup plus cruels. Et pour ce qui est de vous tenir aux chauds soyez sans crainte elles tiendront leurs promesses aussi bien et même mieux que les produits issus d'animaux. D'ailleurs le champion est le polystyrène seul ou mélanger car qu’ont se le dise ce qui tient au chaud c’est l’isolation d’aire entre deux couches de tissu qui permettra de maintenir une température corporelle idéale. Et en fait de tissus coupe vent imperméable et isolant nos super-synthétiques sont champions. Et pour ce qui est de la laine réjouissez-vous il y a de merveilleuse laines synthétiques sur le marché qui vous combleront de joie. Un autre point sur lequel il faut porter une attention particulière est la fourrure souvent subtilement cachée où légèrement mise en évidence comme décoration sur un sac à main ou des bottes,  autour d’un capuchon. Des touches tellement légères que l’on se rend presque pas compte qu’on en achète, une tactique pour essayer de berner le consommateur. Quand on y regarde de plus près ce n’est pas un pourtour de fourrure sur un capuchon qui vous tiendra au chaud ce n’est seulement qu’une décoration inutile et cruelle. Vous savez le gouvernement n’oblige pas l’étiquetage des produits de la fourrure par les compagnies. Souvent aucune étiquette indique si vous avez affaire à de la vraie ou à de fausse fourrure, encore une autre tactique pour berner le consommateur. Donc si rien ne vous indique à quel produit vous avez à faire vaut mieux s’abstenir et ne pas acheter. En général les compagnies qui vendent de la fausse fourrure l’affiche sans gêne. Pour ce qui est des vendeurs, la plupart du temps, eux aussi ne savent pas ou peuvent penser que c’est de la fausse fourrure. Seul une étiquette peut vous renseigner et vous laisser l’esprit tranquille. L’important c’est de prendre l’habitude de lire les étiquettes, cela peut paraître compliqué mais on s'y fait si vite que cela devient une routine ni compliquée et fastidieuse qui nous rend fiers.

Un pas en avant!
En juin 2013, le bureau d’étude CE Delft , spécialisé dans les questions environnementales a publié un rapport révélant qu’à durée de vie égale, un produit d’ imitation de fourrure aura toujours un impact environnemental moindre qu’un produit en vrai fourrure ,même lorsque les valeurs les plus faibles sont prises en compte pour la vrai fourrure concernant l’alimentation des visons. Deux étude mener en Europe en 2010 et en 2013 indiquent que l’impacte environnementale de 1 kilo de fourrure de vison est bien plus important que celui 1 kilo de tissu à base de coton ,d’acrylique ,ou de polyester. C’est pourquoi la FDF souhaîte interdire l’élevage d’animaux en vue de l’exploitation de leur fourrure. 1


Le Royaume Unie et l’Autriche interdissent complètement l’élevage d’animaux à fourrure. 2


Pour la Croatie et le Danemark l’interdiction pour les visons entrera en vigueur dans quelque année. La Bosnie-Herzégovine et la Belgique sont sur la même voie, le Danemark interdit déjà l’élevage de renard. 2


Israël envisage d’interdire l’élevage d’animaux pour leurs fourrures ainsi que l’importation et la vente de fourrure. 2


Sao Polo un grand producteur de fourrure de chinchillas vient d’interdire l’élevage de chinchillas pour la production de fourrure. 3


Les pays bas ont interdit l’élevage de renards et celui des chinchillas et se penche sur l’interdiction des l’élevage de visons. 2


En Suisse, les dispositions réglementaires sont si strictes que tout les élevages d’animaux à fourrure ont disparue, l’Italie suit présentement l’exemple de la Suisse. 2
La pollution causé par l'élevage

L’élevage des animaux pour leur fourrure provoque les mêmes problèmes de pollution que l’élevage intensif. Une étude universitaire révèle que les excréments des 2,81 millions de visons élevés aux Etats-Unis en 1999, ont produit près de 1000 tonnes de phosphore, que l’on retrouve dans l’écosystème. 4
L’énergie nécessaire pour produire un manteau en véritable fourrure à partir d’animaux provenant d’élevages est 20 fois supérieure à celle nécessaire pour produire l’équivalent en synthétique. 5 Pour la conservation et le traitement des fourrures, des produits néfastes à l’environnement sont massivement utilisés. 


Sources

1. http://www.fdf.be/initiatives/travail-des-mandataires/la-chambre-des-representants/Les-consommateurs-doivent-etre#.VGPDlPmG9mM

2. http://www.one-voice.fr/alimentation-et-vetements-sans-barbarie/suede-vers-la-fin-de-l-elevage-des-animaux-pour-leur-fourrure/

3. http://www.lapresse.ca/vivre/mode/201410/30/01-4814271-sao-paulo-interdit-lelevage-danimaux-a-fourrure.php

4. S.J. Bursian, G.M. Hill, R.R. Mitchell et A.C. Napolitano, The Use of Phytase as a Feed Supplement to Enhance Utilization and Reduce Excretion of Phosphorous in Mink, Fur Rancher Blue Book of Fur Farming, Department of Animal Science, Université du Michigan, 2003
5Gregory H. Smith, Energy Study of Real vs. Synthetic Furs, Université du Michigan, septembre 1979